Calendrier des meilleures courses enduro 2022

Calendrier des meilleures courses enduro 2022

Calendrier des meilleures courses enduro 2022

Ça y est, l’année 2022 est là. Si comme nous, vous avez pris des bonnes résolutions en enduro, vous allez être intéressé par ce qui suit.  Nous vous avons concocté la short list des événements enduro à ne pas manquer cette année. De quoi vous dépasser et améliorer votre technique. Soyez rassurés, vous n’aurez pas forcément besoin d’un niveau de pilote international pour rejoindre les plus grands événements enduro de 2022.

Les courses à ne pas manquer en 2022

Les courses du Championnat de France d’enduro 24MX 2022

L’épreuve de Saint-Jean-D’Angély

Les 18 et 19 juin 2022 aura lieu une manche enduro du championnat de France en Charente. Pourquoi cette épreuve plutôt qu’une autre ? Parce qu’elle est proche des gens du nord de la France. Nous n’aurons qu’à nous rendre en Charente pour voir ce spectacle. Comme nous, en Normandie, pas besoin de faire 10 heures de route pour voir les tops pilotes rouler si vous habitez au-dessus de la Loire. 

Le motoclub MCA de Saint-Jean-d’Angély est réputé pour l’organisation de nombreuses épreuves de motocross. Actif depuis 1932, ils ont l’habitude d’accueillir des manches d’envergure nationale et internationale. Il est à parier qu’un passage ou une spéciale se fera sur leur magnifique terrain de cross.

La manche du Championnat de France de Boussac

 La Creuse, c’est le top ! Boussac, on y va pour organiser certaines de nos randos, et je peux vous dire que le terrain est superbe. Le MC Boussaquin est habitué à organiser des courses d’enduro. Le spectacle sera au rendez-vous à coup sûr les 18 et 19 juillet prochains ! Si vous le pouvez, il faut vous rendre dans ce magnifique coin de France et voir les pilotes se tirer la bourre au milieu de paysages grandioses. 

Et si vous préférez découvrir le secteur en petit comité, réservez votre rando en Creuse avec nous dès maintenant !

La finale du Championnat de France d’Enduro 24MX

La Mecque de l’enduro accueillera une fois de plus une épreuve de taille : la finale 2022 du CDF d’enduro les 24 et 25 septembre. Brioude c’est le spot où il faut aller rouler au moins une fois. Vous voulez vous confronter aux meilleurs de la discipline, sur un terrain varié au milieu de paysages à couper le souffle ? Foncez ! Si vous ne deviez participer qu’à une course d’enduro cette année, c’est à cette épreuve qu’il faut participer. Vivre une finale en tant que pilote, avec les meilleurs de la discipline, c’est un moment unique. 

Et comme d’habitude, si vous préférez découvrir ce coin en mode rando, rejoignez-nous, on organise des séjours toute l’année pour cette destination.

Les grands événements enduro auxquels participer en 2022

 

Championnat de France enduro anciennes

Vous êtes amoureux des 2 temps à l’ancienne ? La bonne odeur d’huile chaude, les coups de kick qui craquent, les belles mécaniques qui claquent sur 3 pattes vous rappellent de bons souvenirs. C’est à Taupont dans le Morbihan qu’il faudra se rendre le 17 avril. Vous aurez le plaisir de retrouver toutes les motos de votre enfance. Vous y verrez concourir, dans la même catégorie, les derniers spécimens de machines à double amortisseurs, mais aussi les premières motos à frein à disque de la fin des années 80. 

Vous avez une vieille bécane au fond de la grange de votre grand-mère en Bretagne ? C’est parti, inscrivez-vous et contribuez à faire revivre les bécanes du passé.

La Val de Lorraine Classic

 La course classique du Grand Est. À quelques encablures de l’Allemagne, vibrez dans cette course qui existe depuis 1978. Les 26 et 27 mars, vous pourrez voir ou participer à cet enduro réputé aussi humide que convivial. Plus de 300 kilomètres de liaison au programme et une dizaine de spéciales pour vous régaler le temps d’un weekend.

La grappe de Cyrano UNIBEO 2022

Si vous n’avez pas encore vos places pour la classique gastronomique, il est déjà trop tard. Les éditions précédentes ayant été annulées, les pilotes qui étaient inscrits auparavant étaient prioritaires pour revenir. Les 500 places ont été distribuées en une semaine. L’équipe d’Enduro Normandie aura le plaisir de se rendre à cette rando classique. À cette occasion, du 29 avril au 1er mai, on ne manquera pas de vous partager nos meilleurs moments sur les réseaux sociaux avec vous. Si vous faites partie des chanceux qui ont eu leur place, passez nous voir ! Vous ne pourrez pas louper notre tonnelle, il y a toujours un verre ou une histoire à partager.

La Rand’Auvergne

Gare à celui qui croit qu’il va pouvoir se relâcher sur cette rando classique les 25 et 26 juin prochain à Ambert. Au programme 10 spéciales, des cross, des enduro test, du franchissement, du départ type « Le Mans », tout y est. C’est la compétition dans une bonne ambiance, mais la compétition quand même. Nous l’avons fait l’an passé. On s’est pris des pénalités de retard pour avoir traîné à boire un coup après une spéciale. On pensait le rythme plus relax. C’est une vraie course. Les amateurs de sensations, qui veulent se confronter à leurs potes en même temps qu’aux meilleurs pilotes seront ravis !

Le Trèfle Lozérien AMV

Un des meilleurs moyens pour découvrir le département le moins peuplé de France. À vous les grands espaces au guidon de votre monture. On y sera si tout va bien, venez donc nous saluer ! Du 3 au 5 juin 2022, il y aura 200 kilomètres à parcourir et 5 spéciales par jour ! Sueur et endurance seront au rendez-vous. Entre les paysages de boules de granit et de hauts plateaux de la Margeride, il faudra éviter les embûches du parcours.

Aveyronnaise Classic Mutuelle des Motards

500 concurrents sont attendus pour rouler du 12 au 14 août sur 700 kilomètres de chemins au cœur de l’Aveyron. Le parcours est sec et cassant. Les températures à l’ombre et sous le casque sont très élevées. Chaque année à cette date, c’est l’heure où l’équipe complète d’Enduro Normandie se retrouve pour participer à un événement ensemble. Nous aurons le plaisir de nous rejoindre sur cet enduro au beau milieu de l’été.

Rando Gastronomique Moto Verte & Kenny Festival

Les 10 et 11 septembre à Reygades en Corrèze vous attend une boucle de 5 heures de balade composée de 4 haltes gourmandes ouvertes à tous les niveaux de pilote. C’est le genre d’épreuve sur lesquelles il faut s’inscrire si on veut passer un bon moment sans souffrir. Idéale si vous êtes novice ou que vous n’avez jamais participé à de grands événements enduro. La rando gastro MV vous ravira par sa convivialité et son organisation millimétrée. Au même moment aura lieu le Kenny festival, un rassemblement de quad. Vous aurez le plaisir de pouvoir vous balader au milieu d’un village moto, dans lequel vous retrouverez la plupart des marques majeures du tout-terrain.

Que vous soyez expert ou débutant, si vous n’avez jamais participé à aucun de ces événements, je vous invite à le faire. Vous aurez le plaisir de côtoyer les plus fines lames du royaume de l’enduro, dans des paysages tout plus somptueux les uns que les autres. 

 

Et si les paysages c’est vraiment votre truc, mais que le gratin mondain et la foule ça l’est moins, vous pouvez nous rejoindre pour une randonnée enduro cool et sans pression (mais avec de la technique quand même !). On s’occupe de tout, que ce soit en Normandie, en Creuse, en Auvergne ou en Roumanie.

Transporter de l’outillage en Offroad

Transporter de l’outillage en Offroad

On a tous été déjà dû laisser des outils avant de partir en balade offroad. Le problème du poids et de l’encombrement nous fait renoncer à emporter tout ce que l’on voudrait. Et parfois, on le regrette. On fait le tour des meilleures façons d’emmener tous les outils nécessaires sans compromettre le confort du pilote.

Emmener le juste nombre d’outils

Les outils à emporter en rando

Quand on part en rando, on a envie que la rando se passe au top, même si on a tous un copain qui roule avec un vieux tréteau sur lequel il y a toujours de la mécanique à faire. Dans ce cas, il faut emmener la totalité de son atelier et le faire tenir dans un mouchoir de poche. Pas facile de choisir, pour ça reportez-vous à notre article sur les outils indispensables en rando et composez la trousse à outils parfaite pour des sorties sans galère.

Les outils à emporter en course

On compte sur vous pour avoir fait un bon check-up complet de la moto et de ce fait n’avoir aucune avarie en course. Si vous avez tout bien contrôlé et que vous êtes à jour dans vos entretiens, rien ne peut vous arriver.

Les problèmes qui surviennent en course sont souvent dus à une chute ou une mauvaise utilisation de la machine. Par exemple, vous êtes fatigué, vous êtes crispé sur vos commandes, vos doigts ne lâchent plus correctement le levier d’embrayage. C’est le début de la surchauffe de la boite et même du moteur !

En course, on peut prévoir de tomber, les seuls éléments exposés qu’il faut emporter sont des leviers et pédales de secours. Les outils pour démonter ces éléments suffiront.

Le reste de la mécanique se fera aux ravitos avec l’assistance.

Se débrouiller sans outils : tracter une moto !

Le meilleur ami de l’enduriste sans outils, c’est une bonne assistance ! Avoir quelqu’un à proximité pour venir chercher la moto. Personne à la maison pour venir vous chercher alors qu’une moto du groupe est en rade ? Cherchez bien dans les alentours, vous allez trouver de la ficelle à botte de foin. Elle vous permettra de rentrer une fois attachée à l’échappement du tracteur et à la tête de fourche du tracté. Pensez à doubler ou tripler son épaisseur pour qu’elle ne vous lâche pas en plein dépannage. Il faudra alors adopter une conduite souple, avec le véhicule de devant qui tire sans à-coups (à l’aide de l’embrayage) et en accélération constante. Dans le même temps, le pilote tracté devra gérer le freinage de l’attelage complet depuis l’arrière. L’objectif est de garder votre corde tendue quoi qu’il arrive. Dans ce cas, rien ne peut vous arriver. On peut aussi tracter depuis le cale-pied droit de la première moto, vers le cale-pied gauche de la seconde. Dans cette situation, le guidon est libre, mais la corde est proche de vos roues. 

Chez Enduro Normandie, on a expérimenté les deux lors de nos randos. Pour nous, le mieux est de positionner la corde le plus éloigné possible de la roue avant du second véhicule.

Le problème du poids et d’encombrement des outils

Quand on emporte de l’outillage en enduro, on est confronté au problème du poids. Qu’il soit positionné dans nos poches, sur le dos ou dans une banane, on finit par être fatigué de le transporter. Pour limiter les problèmes liés au poids, il faut emporter le minimum d’outils et utiliser des outils de petite taille et multifonctions. La fameuse pince Leatherman ou encore les sets d’outils repliables seront vos meilleurs alliés pour gagner en poids.

Il vous faut des petits outils, repliables, qui ne prennent pas de place et qui se rangent facilement. Un dernier conseil avant de partir : des outils avec des embouts aimantés pourront vous aider à ne pas perdre vos vis dans la boue.

Les 3 façons de transporter vos outils en moto

Quand on pilote une moto en tout terrain, il n’y a pas 40 solutions pour transporter son outillage. On fait le tour des 3 solutions incontournables à moto :

Transporter des outils dans son sac à moto

Tous les pilotes qui roulent en enduro, que ce soit en rando ou en course, se baladent avec un sac à dos ou un camelbak. On a toujours un peu d’espace pour y glisser des outils. C’est la solution la plus simple pour transporter tous vos outils indispensables. Attention toutefois à les mettre dans des trousses ou des pochettes pour éviter qu’ils ne se promènent dans votre dos. Avec cette technique, gare à la chute sur le dos. Même avec une protection dorsale, vous n’êtes pas à l’abri d’un choc causé par vos outils.

Transporter des outils dans une sacoche banane

S’il reste bien un seul endroit où la banane est toujours à la mode, c’est au milieu des chemins ou en bord de spéciale. Elle sert à tout, on y met les outils, le portable, les barres de céréales. La marque Ogio propose une gamme de sacoches noires ou aux couleurs des motos du groupe KTM de très bonne facture. Elle dispose de nombreux compartiments dans lesquels on peut ranger ses outils selon leur taille ou leur utilité.

La sacoche banane est un des accessoires favoris des enduristes qui transportent du matériel. Attention toutefois, il faut bien la serrer, et elle peut avoir tendance à tomber sur vos hanches selon votre morphologie et l’état du terrain.

 Transporter des outils sur la moto

Si vous n’avez pas envie de transporter les outils sur vous, mais que vous préférez les installer sur votre monture voici quelques astuces :

  • sous la selle, on arrive facilement à glisser des clés plates ou un outil multifonction repliable ;
  • dans la boite à air, selon les modèles, on peut placer une petite trousse à outils. Attention à la fixer avec un collier ou un élastique pour que vos outils ne viennent pas frotter contre le filtre à air ;
  • dans une sacoche vissée à un garde-boue, que ce soit à l’avant ou à l’arrière. Vous trouverez facilement chez Bihr ou sur internet des sacoches à visser sur vos garde-boues. Attention avec les vibrations et les chocs, elles ont tendance à s’arracher avec le temps.
  • dans une sacoche sanglée au réservoir. Enduristan propose le modèle Sanstorm dans différentes tailles. Ce modèle peut se sangler sur le réservoir de votre moto et ne se sent quasiment pas. Le poids est positionné au bon endroit. La sacoche est fine. On n’est pas du tout gêné dans le pilotage. Si vous optez pour une sacoche, c’est celle-ci qu’il vous faut.

Quand on part en rando ou en compétition, chacun des membres de l’équipe Enduro Normandie emporte le strict minimum en outillage et le répartit dans ses poches ou son camelbak. On n’oublie jamais de bien les fixer et de les ranger correctement pour qu’ils ne se baladent pas dans notre dos. Quoi qu’il en soit, quand vous partez en randonnée avec nous, vous ne risquez pas de tomber en rade au milieu d’un chemin sans solution.

Comment choisir ses bibs mousse pour rouler en enduro ?

Comment choisir ses bibs mousse pour rouler en enduro ?

Les randonneurs comme les compétiteurs le savent, la crevaison c’est l’abandon. Rageant pour une erreur dont on n’est pas coupable. De la même façon, stopper la rando d’un groupe de potes complet parce qu’on roule en chambre à air,c’est une vraie tuile et certains pourraient ne pas vous le pardonner. Il existe pourtant une solution très simple pour ne plus jamais crever : les mousses pour pneus. On détaille ensemble les points forts et les points faibles de cette technologie révolutionnaire développée pour l’enduro. 

Histoire du bib

Le premier bib mousse a été commercialisé par Michelin en 1983. C’est l’invention du premier pneu increvable ! Cette nouveauté de l’époque permet désormais aux pilotes de tout-terrain de ne plus risquer la crevaison !                                                                                                                              

Pourquoi rouler en bib ?

Les bib mousses sont plus légers que les chambres à air renforcées de 4 mm et sont increvables. Michelin estime la durée de vie de ses mousses à 6 mois pour une utilisation en rando enduro. Dans les faits, vous pouvez largement tenir un an, voire un an et demi selon votre fréquence de roulage. Grâce aux bibs, vous changerez uniquement vos pneus, fini les pincements de chambres. Fini aussi de démonter un pneu en bon état pour le remonter parce que la chambre est crevée.

L’équivalent de pression du pneu monté en mousse standard est de 0,9 bar lorsqu’il est neuf. La pression du bib diminue petit à petit pour ne quasiment plus amortir les chocs. Vous sentirez alors votre gripster taper, il sera grand temps de les changer.

C’est un élément indispensable de la préparation de la moto pour une course d’enduro.

Le prix des mousses enduro

On est souvent réticent à acheter des bibs mousses à cause de leur prix. Quand on additionne le prix des bibs et des pneus neufs, on comprend que nombre d’entre nous aient du mal à sauter le pas. Pourtant, il suffit de pincer des chambres à air 4 mm à chaque remontage pour comprendre que les mousses seront plus économiques dans le temps. On trouve des mousses selon les marques dans une fourchette de prix allant de 90 € à 120 €. Une chambre à air de 4 mm coûte entre 18€ et  25 €. Faites le calcul.  De plus, la durée des bibs et la sécurité qu’ils apportent au roulage valent la peine de sauter le pas. Si vous êtes un rouleur occasionnel, l’affaire est rentable, car vous les changerez moins d’une fois par an.  

Les différents types de bib : bien choisir ses mousses

Nous répertorions ici les différentes mousses que nous avons testées ou qui ont été utilisées par des clients réguliers lors de nos randos :

  • TechnoMousse : La mousse la plus abordable du marché. Fabriquée en Italie, elle est plus raide au départ que ses concurrentes et dure moins longtemps que des Michelin par exemple;
  • RiseMousse Climber : Une mousse avec des inserts de couleur démontable. Vous pouvez enlever certaines parties de cette mousse pour avoir plus ou moins de dureté ;Mefo mousse TCS : un bib et une chambre à la fois. Vous pouvez régler la pression de cette mousse en fonction de votre utilisation et de la taille de votre pneu. En effet, elle contient une chambre à air gonflable, enserrée dans une mousse traditionnelle ;
  • Michelin Bib mousse Désert, spécifiquement développé pour une utilisation à haute vitesse par de fortes températures. Ces mousses sont plus rigides et ne conviennent pas à une utilisation enduro. Si vous ne roulez pas dans le désert, tournez-vous vers les autres références du constructeur pour de la rando, c’est le top ; 
  • X-grip, les mousses super soft qui n’ont pas besoin de rodage. La marque s’est fait connaître en proposant des mousses de plus faible densité, qui donne une sensation plus souple que la marque Michelin par exemple.

De nombreuses marques proposent maintenant des variantes de leur produit phare en version Soft. Vous pouvez ainsi rouler immédiatement à des pressions adéquates en course ou en rando. Attention cependant, plus vous choisirez une mousse molle, moins elle durera.

Les solutions alternatives

Vous n’êtes pas convaincu par l’utilité des mousses pour votre utilisation ? Des alternatives s’offrent à vous, en voici quelques-unes :

  • Chambre à air renforcée, doublée le système D des enduristes à l’ancienne. Cette technique consiste à couper une vieille chambre sur sa circonférence intérieure et de glisser une neuve dedans. Vous doublez ainsi l’épaisseur de caoutchouc. C’est difficile à monter, avec une tendance à glisser ou s’accrocher à chaque mouvement.
  • Bombe anticrevaison. Lors de nos randos enduro, on a souvent reçu des pilotes qui avaient des bombes. Autant vous dire que ça n’a jamais marché. Le pneu et la chambre sont en mouvement constant à des pressions différentes à cause des cassures du terrain. La mousse n’arrive pas à se fixer correctement sur les trous de la chambre et continue de se dégonfler.
  • Préventif Slime. C’est un préventif qui se glisse dans les systèmes tubeless ou à chambre. Il est autovulcanisant. Il est censé colmater les trous dès leur apparition. Un concessionnaire nous en a vendu, c’est la seule fois où on a crevé les 2 pneus le même jour (véridique ! Bien que ça n’ait pas de lien avec le produit, il n’a pas empêché la crevaison).
  • Système Tubliss, permet de rouler à des pressions très basses. Comme en trial, les pneus peuvent être gonflés à 300 grammes. Le système se compose d’une mini chambre à air qui étanchéifie le fond de jante. Vous aurez besoin de percer votre jante, puisque le système se compose de 2 valves, pour gonfler la chambre d’étanchéité et le pneu plus un gripster pour éviter qu’il tourne. Ce système est très abouti. Néanmoins, vous devrez surveiller constamment votre pression. Dans le temps, les pneus ont tendance à se dégonfler, mais vous pourrez toujours rentrer et ne déjanterez jamais.
  • Les Tire Balls, comme des balles de tennis gonflables ovales. C’est une invention américaine, de petites balles viennent se glisser une à une dans le pneu. Chaque balle se gonfle, ce qui fait qu’en cas de crevaison, une seule est percée. Vous pouvez ainsi continuer à rouler.

L’utilisation des bibs dans le temps

Couper/percer ses bibs

On rencontre des pilotes qui découpent leurs bibs à la perceuse avec un gros foret ou à la scie cloche. Vous obtenez ainsi une mousse plus molle, prête à utiliser en conditions extrêmes. Sans avoir à sortir l’artillerie lourde et mener une opération chirurgicale sur vos mousses, vous pouvez roder vos bibs pour qu’ils aient une pression plus proche de 0,7 bars le jour où vous faites de l’enduro extrême. Le meilleur moyen de roder ses bibs  est de rouler avec sur un sol dur avec un pneu usé. De cette façon vous échauffez le bib avant une utilisation en course par exemple. Faites ça sur une centaine de kilomètres puis remontez le bib rodé dans un pneu neuf juste avant la course. 

Prolonger la durée de vie des bibs

Commencez par utiliser le tube de gel toujours fourni avec le bib  ! Le gel de montage permet de limiter l’échauffement entre la gomme du pneu et la mousse. Au bout d’un moment les mousses finiront malgré tout par s’aplatir ou baisser en pression. Ce sera le moment pour monter un pneu moins large ! Une fois la mousse usée, il suffit de la contraindre dans un pneu moins large pour augmenter sa durée de vie de quelques mois.  Par exemple, si vous avez un bib usé pour un pneu de 140-80/18, vous pourrez le remonter dans un pneu de 120-80/18. Vous doublez quasiment la durée de vie de vos bibs de cette manière.

Comment monter un bib mousse

Monter une mousse dans un pneu enduro n’est pas si difficile qu’on le prétend. Il faut avoir un minimum d’outillage pour que l’opération se passe bien. L’utilisation d’une machine à pneu vous facilitera grandement la tâche. La référence en la matière est la Rabaconda. C’est ce que nous utilisons chez Enduro Normandie. 

Les étapes pour le montage de bib mousse :

  • graisser la mousse avec du gel de montage et les lèvres du pneu (très important);
  • placer la mousse dans le pneu;
  • placer la première lèvre du pneu sous le gripster;
  • faire descendre sur la jante, le premier côté du pneu, à l’aide d’au moins 3 clés minute ;
  • en partant du gripster insérez la deuxième lèvre du pneu dans la jante;
  • lorsque vous êtes arrivé à l’opposé du gripster, il faut bien enfoncer le pneu dans la jante et garder suffisamment de marge pour la fin de l’opération.

En fin de montage, vous pouvez essayer d’injecter de l’air ou de frapper au maillet le pneu pour vous assurer de son bon placement. N’oubliez pas de resserrer votre gripster. 

Au fait, vous avez vérifié le sens de roulage du pneu avant de le monter ? 😇

La règlementation sur l’utilisation des bibs mousses en enduro

Michelin rappelle sur ses emballages que les mousses ne sont pas autorisées pour un usage sur la route. Le fabricant nous indique aussi que les bibs ne sont pas prévus pour rouler à haute vitesse. Il est déconseillé de dépasser les 130 km/h pour maximiser la durée de vie des mousses.

Les carcasses des pneus sont différentes selon les fabricants, aussi chacun recommande d’utiliser la même marque de pneu que de mousse. En pratique, nous n’avons pas vu de différence de durée du bib quand nous respectons cette recommandation.

La durée de vie d’un bib mousse est de 18 mois, neuf en boîte selon les fabricants.

Sensations de roulage enduro avec un bib mousse

L’ensemble bib et pneu neuf, sur les premiers kilomètres, peut se révéler un peu dur. La carcasse un peu rigide avec un bib qui prend toute la place peut potentiellement provoquer une sensation de surgonflage. Rassurez-vous, après une ou deux sorties, tout est déjà bien assoupli.

Certains pilotes se plaignent d’une lourdeur à l’avant. On sent aussi lorsque le bib est mal monté un pneu arrière qui oscille. Effectivement, quand on roule en mousse on le sent un peu. Ces sensations arrivent surtout lorsque les mousses sont fatiguées ou mal montées. Ça se manifeste par des rebonds, on sent le gripster qui tape à chaque passage avec un bib arrière hors d’usage. À l’avant, on a l’impression que la jante frappe chaque obstacle sans amorti lorsque la mousse est en fin de vie. On perd l’adhérence plus facilement, la moto a tendance à « chasser ».

Dites-vous que si les tops pilotes gagnent avec ces équipements, vous serez capables de les appréhender en rando, pour profiter au maximum du moment et ne plus vous soucier de la crevaison. L’important est de surveiller l’usure du bib.

Si vous êtes un adepte des chambres, un dernier conseil : ne dégonflez jamais en dessous de 0,7 bars. En dessous de cette limite, vos pneus ont tendance à tourner sur la jante et peuvent provoquer un arrachement de valve, malgré le gripster. 

La liste des équipements pour rouler en enduro l’hiver

La liste des équipements pour rouler en enduro l’hiver

L’hiver est là, le thermomètre a beau afficher des températures positives, le ressenti en moto est de -15 °C. 🥶Pourtant, si vous êtes de ceux qui aiment rouler l’hiver dans les chemins, tranquille sans promeneur, c’est la meilleure période. Personne nulle part, les chemins semblent ouverts uniquement pour les motards. Si la saison est propice à la liberté de roulage, elle est souvent moins clémente en termes de météo. Il pleut, il fait froid, et la motivation n’est pas forcément là. Chez Enduro Normandie, nous avons trouvé l’équipement idéal pour rouler l’hiver et nous vous le détaillons dans la suite de l’article.   

Protéger ses mains l’hiver en moto enduro

 Gants et sous gants

Les alpinistes multiplient les couches pour avoir chaud en montagne, c’est bien connu. En moto, pour avoir chaud aux mains avec un budget serré, il suffira d’investir dans une paire de sous gants et de porter votre paire de gants d’enduro habituelle. Attention toutefois, si vous êtes trop serré en doublant votre paire de gants, portez votre choix sur une paire de gants d’enduro d’une taille au-dessus.

 Les gants néoprène

 Il existe différentes marques de gant néoprène qui sont doublées et permettent de vous réchauffer les mains plus facilement que les gants de cross standards. On se sent vite gêné par ces équipements qui sont assez épais, surtout si vous choisissez les premiers prix. Pour nous, le meilleur modèle dans la gamme des gants néoprène reste le 100 pour cent. Le véritable avantage de ces gants c’est leur finesse. Ils ne protègent pas excellemment bien du froid seuls, mais sont parfaits avec des sous-gants.

 Les gants chauffants

 De nombreuses marques proposent des gants chauffants pour la moto de route. Si vous êtes adepte de ce genre de produits, choisissez toujours un modèle sur batterie le plus fin possible. N’oubliez pas qu’il est important d’avoir de bonnes sensations aux commandes pour rester réactif au guidon dans les chemins.

 Gants mi-saison

 Rouler avec des gants intersaison s’avère être une solution économique et durable. J’ai longtemps roulé en hiver avec des gants Alpinestars mi-saison. Ils sont assez fins, avec une doublure en coton et une paume en cuir. Ils permettent à la fois un toucher précis des commandes et une protection efficace contre le vent et la pluie.

 La mauvaise idée des manchons de scooter

 Vous utilisez des manchons sur votre moto de route ou votre scooter tous les jours pour aller au boulot. Vous vous êtes toujours dit, pourquoi pas l’adapter sur mon enduro…

 Nous l’avons fait et c’était une mauvaise idée. Nous les avons démonté à la première occasion qui s’est présentée, pour 4 bonnes raisons :

  • les manchons vous empêchent d’avoir des protège-mains ;
  • les branches se prennent dedans et actionnent vos leviers ;
  • les mains sont prisonnières des manchons en cas de chute ;
  • les manchons s’abîment prématurément sous l’effet des ronces, des branches et des chutes.

Trouver une veste chaude pour l’enduro en hiver

 En enduro, on a souvent froid. Au départ et sur les liaisons routières, mais dès qu’on se met à jardiner dans les sous-bois ou au fond d’un chemin technique, on attrape vite chaud. Il est important de pouvoir utiliser des équipements que l’on peut porter ou ranger selon la situation.

 Avant de s’équiper d’une veste, il est bon de porter des sous-vêtements respirants. Un T-shirt à manche longue et un legging de course à pied ou de vélo feront très bien l’affaire. On fait le tour des 3 meilleures vestes qui tiennent chaud du marché :

  • le K-way c’est la solution technique lorsqu’il pleut. Les modèles vendus en concession sont souvent très fragiles, attention aux branches et aux ronces. Les frottements des lanières de votre sac à dos ou de votre banane peuvent aussi les user prématurément. Ils font transpirer certes, mais sont très efficaces lorsqu’il pleut. Ils vous réchaufferont les premiers kilomètres d’une rando ou d’une course par température négative. Il vous suffira ensuite de le glisser dans une de vos poches.
  • la veste d’enduro, le classique du randonneur. Veillez à choisir un modèle avec les manches amovibles pour une utilisation sur plusieurs saisons. Vous aurez alors un équipement qui pourra vous servir, sans les manches, les matins frais de printemps, par temps de fine pluie à l’automne et qui vous tiendra chaud une fois les manches remises l’hiver. Enlever les manches des manteaux d’enduro vous procure une meilleure facilité de mouvement sur votre moto.
  •  la veste chauffante sans manches. Par exemple, le modèle Racer de la marque iWarm qui réchauffe votre corps sur 3 zones (buste, dos, épaules) est un excellent remède contre le froid. Ces vestes sont dotées d’une batterie qui permet de vous réchauffer pendant 7 heures en moyenne.

Rouler les pieds au sec en enduro

 On a tous un copain qui se vante d’avoir des bottes étanches. Quand elles sont neuves oui, mais pour combien de temps ? Les bottes bien ajustées, les modèles un peu serrés sont efficaces contre l’intrusion de l’eau. Je fais référence ici aux Sidi ou Alpinestars tech 10 (celles avec les chaussons intégrés). Ce modèle de bottes couplé avec un pantalon d’enduro, qui vient la recouvrir et non rentrer dedans comme les pantalons de cross, se révèlera être une véritable barrière contre l’eau. De nombreux pilotes n’aiment pas rouler avec ce genre de pantalons amples, qui procure une sensation particulière entre le cadre et le pied.

 Si vous êtes dans ce cas, il faut alors protéger l’intérieur de la botte. 3 options s’offrent à vous. Détaillons-les, de la plus économique à la plus sophistiquée :

  • les sacs poubelles : à usage unique, votre pied restera longtemps au sec. La technique n’est pas infaillible et ne sera pas la plus efficace dans le temps. Ce n’est pas non plus très agréable à porter.
  • les chaussons de plongée : on en trouve pour moins de 10 € sur de nombreux sites internet et dans les magasins de sports ou de marine. Vous pouvez choisir la taille. Votre pied sera mouillé, mais la fine couche d’eau qui le touche se réchauffera vite grâce à la chaleur du corps. Pensez à bien les laver et bien les sécher entre chaque utilisation pour éviter le bouillon de culture !
  • les chaussettes Husqvarna : il en existe sûrement d’autres marques, mais c’est le modèle que nous utilisons tous chez Enduro Normandie. On les trouve pour une cinquantaine d’euros dans le commerce. Elles sont en laine, doublées d’une fine couche de néoprène. De ce fait, elles sont chaudes et étanches. Le top pour une rando en Normandie en hiver lorsque les cours d’eau sont hauts.          

Les accessoires pour avoir chaud en tout-terrain

Vous êtes du genre plus que frileux ? Vous possédez déjà toutes les protections contre le froid que nous vous avons listées précédemment, il vous en faut plus. Voici 3 équipements complémentaires pour ne pas vous transformer en glaçon sur votre moto l’hiver :

  1. le tour de cou. C’est l’accessoire magique. Facile à porter, pratique à ranger, il vous réchauffe pour les passages de route, et en cas de vent. Une fois que vous êtes arrivé sur votre spot favori, il tiendra facilement dans votre poche.
  2. la cagoule, comme pour les motos de route, elle maintient votre tête au chaud même par grand froid. J’ai opté pour une solution alternative. J’utilise un casque Bell, plus lourd que mon casque d’enduro habituel, mais avec plus de mousses et moins d’ouverture. Croyez-moi, on sent la différence.
  3. le caleçon néoprène, pour ceux qui n’aiment pas voir leur intimité trempée à la suite d’un passage un peu fort dans une rivière ou une flaque. C’est le péché mignon d’Antoine Méo 😉

 De nombreux équipements sont à votre disposition pour vous protéger contre les conditions climatiques hivernales. La meilleure si vous avez froid dans les chemins : c’est de nous rejoindre pour faire du technique. On vous donnera vite vos premières suées dans nos randos. On aura aussi le plaisir d’échanger sur nos méthodes respectives pour rouler au chaud en enduro !

Les équipements incontournables pour rouler de nuit en enduro

Les équipements incontournables pour rouler de nuit en enduro

La randonnée enduro de jour, c’est formidable. L’enduro de nuit aussi ! 😄 Randonner en enduro de nuit peut vous apporter des sensations complètement inédites.   Vous êtes tenté pour vous aventurer dans les chemins de nuit avec votre moto enduro ? Il faut se préparer un minimum pour que l’expérience soit agréable. Enduro Normandie vous présente les meilleurs éclairages pour les rando enduro nocturne pour y voir comme en plein jour !

 

Les éclairages en rando de nuit pour moto enduro

 

Pour y voir clair dans les chemins en rando enduro, il est évident que vous aurez besoin d’une bonne plaque phare. À première vue, le phare d’origine semble faire l’affaire, mais vous vous rendrez vite compte que ce n’est pas le cas ! 

Les phares d’origine éclairent trop haut, avec un faisceau large et peu puissant. Si vous voulez vous lancer dans une vraie rando nocturne enduro, il faudra vous équiper. Les technologies à LED sont aujourd’hui les plus performantes. Le temps des phares longue portée de 4×4  montés à l’arrache sur la fourche est révolu. La légèreté, la facilité d’utilisation et la puissance des LED vont vous séduire.

L’important en rando enduro nocturne est d’avoir une plaque phare puissante pour voir loin et des éclairages secondaires précis pour distinguer les détails proches.

 

L’éclairage depuis le poste de pilotage

 

Les plaques phares à LED quelle que soit leur marque projettent une lumière blanche plus puissante que votre tête de fourche d’origine. Cet éclairage doit vous permettre de voir loin. Il est indispensable que sa puissance vous permette d’anticiper les obstacles qui arrivent sur vous en fonction de votre vitesse. 

L’éclairage fort est primordial pour les parties roulantes dans lesquelles on s’engage à vive allure.

Les têtes de fourches à LED spéciale nocturne sont parfois composées de plusieurs éclairages. On retrouve un gros foyer lumineux et une ou deux ampoules de plus petites tailles. Ces ampoules permettent d’éclairer les obstacles présents à moins d’un mètre de votre moto, devant et parfois sur les côtés. Il ne faut pas les négliger. Bien souvent, votre regard pourra se focaliser sur un obstacle très proche et vous déstabiliser. Avoir un réglage lumineux sur les obstacles proches vous permettra de ne pas être surpris et d’éviter la chute.

Si vous optez pour une plaque phare à LED ne possédant qu’un seul foyer lumineux, je vous conseille d’ajouter des ampoules LED indépendantes sur votre guidon. Cette solution technique nécessite des ampoules secondaires à batterie tandis que votre plaque phare se branche directement sur le faisceau de votre moto.

 

La lampe frontale pour casque en enduro

 

L’installation d’un éclairage LED à batterie sur le casque est un très bon choix. Il permet d’éclairer dans la direction de votre regard. Ce qui n’est pas possible quand vous roulez avec les éclairages au guidon. 

Vous trouverez très facilement des lampes LED pour casque d’enduro. En revanche, le montage n’est pas toujours facile. Si vous achetez une lampe pas chère que vous comptez adapter, vous aurez souvent des fixations pectorales par lanières ou arrondies pour guidon. Il faut alors faire preuve d’inventivité pour réussir à fixer la lampe sur le casque. 

L’éclairage minimal acceptable d’une lampe frontale est de 3000 lumens. En dessous de cette puissance, vous ne verrez rien en moto enduro. La vitesse est trop élevée pour distinguer correctement les détails. Vous trouverez facilement des frontales à batterie sur Amazon qui peuvent aller de 5000 à 11 000 lumens. On peut ensuite facilement adapter un support d’attache Gopro en retirant une vis.

           

Les meilleures plaques phares et lampes LED du marché pour l’enduro

 

Fan de la nuit, véritable enduriste nyctalope vous recherchez le top de l’éclairage pour vos balades nocturne, on fait le point sur les meilleures plaques phare du marché :

  • Endurotech Dual 10, le haut de gamme de la marque, avec un faisceau de 11 000 lumens (620 €) ;
  • EndurotechDual 5 qui s’intègre à la plaque phare d’origine 5500 lumens (400 €) ;
  • Klorophyl Ultraleds Evo, composée de 4 spots LED, dont 3 orientables, pour une portée de 100 mètres (369 €) ;
  • Baja Design Squadron pro XL 80 watts 9500 lumens (350 €) ;
  • Acerbis plaque phare LED, 5000 lumens à un prix serré (120 €) s’adapte directement en lieu et place de la plaque d’origine sur KTM et Husqvarna.

 

Pour bien choisir votre éclairage LED, vous devez connaître les puissances minimales acceptables. Pour un éclairage correct depuis votre plaque phare un minimum de 5000 lumens est nécessaire. Nous vous conseillons de privilégier un minimum de 9000 lumens si vous voulez vraiment y voir comme en plein jour ! Veillez également à ce que la couleur soit la plus proche des 5000K (Kelvin), un blanc neutre qui se rapproche le plus de la lumière du jour à midi.

 

Fabriquer sa propre plaque phare pour un budget mini

 

De nombreux pilotes font le choix de fabriquer eux-mêmes leur plaque phare à LED. Ils souhaitent ainsi répondre exactement à leurs besoins spécifiques. On peut être tenté de le faire pour avoir un montage qui s’enlève facilement, ou qui éclaire dans des directions spécifiques.

 

Plaques phare LED pour les enduro sans batterie

 

Vous roulez sur une moto qui n’a pas de batterie comme une cross endurisée ou un deux temps sans démarreur, deux options s’offrent à vous :

  • monter des LED qui possèdent leurs propres batteries, comme ça se pratique en VTT ;
  • modifier votre faisceau électrique en changeant le régulateur de la moto.

 

Vous n’y connaissez rien en mécanique, vous ne savez pas à quoi ressemble un multimètre ? Optez pour les LED sur batteries. Vous en trouverez de nombreuses sortes sur Internet. Le plus important pour vous sera de s’assurer de la puissance en lumens de la lampe et de la durée de la batterie. Un éclairage de qualité se situe aux alentours des 9000 lumens. Quant aux performances de la batterie, les meilleures durent environ 3 heures. Attention toutefois, si vous roulez l’hiver l’autonomie sera facilement divisée par deux. N’hésitez pas à investir dans des batteries supplémentaires pour ne pas tomber en panne en plein milieu des chemins.

 

Si vous êtes prêt à bricoler rapidement la moto pour installer un régulateur spécifique, vous n’aurez plus de problème d’autonomie. Certains constructeurs proposent des régulateurs qui transforment votre courant alternatif en courant continu. Ils s’installent juste avant la fixation de votre plaque phare. Vous pouvez aussi trouver des régulateurs de remplacement. Dans ce cas, vous débrancher votre régulateur d’origine pour monter le nouveau. Vous aurez à couper les fils et les rebrancher, un peu de matériel d’électricien sera nécessaire.

 

Notre choix d’équipements lumineux pour la rando nocturne

 

Le montage nocturne le plus efficace que nous ayons utilisé consiste à avoir 3 points d’éclairage différents :

  • une plaque phare à LED ou une ampoule LED ventilée adaptée à la plaque phare d’origine, d’une puissance de 5000 lumens minimum. Elle permet d’éclairer sur le dernier mètre depuis la roue avant ;
  • deux spots LED à batterie sur le guidon avec fixations arrondies de type VTT, d’une puissance de 9000 lumens chacun, pour un faisceau lumineux qui éclaire loin et aussi sur les côtés ;
  • une frontale sur batterie sous la visière du casque. D’une puissance de  5000 lumens pour éclairer dans la direction du regard, en cas de blocage ou de chute.

 

Votre choix dans pour vos équipements de nuit doit se faire en fonction de votre fréquence de roulage de nuit. Si vous ne roulez que deux fois par an de nuit, ce n’est peut-être pas la peine d’investir vos économies dans des plaques phares haut de gamme. Le montage de spots amovibles sur batterie pourra largement vous satisfaire.

 

Vous voulez rouler de nuit ? Contactez Enduro Normandie ! Nous organisons des randonnées enduro sur-mesure.

Débuter en enduro : 3 conseils essentiels pour se lancer

Débuter en enduro : 3 conseils essentiels pour se lancer

Vous avez toujours rêvé de débuter la moto tout terrain ? Pour vous lancer dans l’enduro, il vous faudra faire le bon choix de moto, trouver un équipement adapté et savoir où rouler. Pas si facile quand on n’a pas d’expérience. Avant de participer à vos premières sorties, voici 3 tips qui vous mettront sur les rails de l’enduro.

Conseil n°1 – Le choix de la moto : La meilleure enduro pour débuter

Choisir sa cylindrée et le type de motorisation

Quand on commence, qu’on vienne de la route ou qu’on ait tout juste obtenu son permis, on ne veut qu’une chose. Faut que ça WATT ! Ce n’est pas parce que sur autoroute on s’ennuie avec un 400 Bandit ou que le bicylindre rincé de votre grand-oncle ne vous procure plus de sensation qu’il faut à tout prix se diriger vers les 400 cm3 ou 450 cm3. Ce sont des motos qui ont beaucoup de couple. Certes, ça tracte sur tous les régimes, même un rapport au-dessus. Mais ça tire sur les bras, et  quand on tombe, c’est lourd à relever.

Le plus important n’est toutefois pas l’écart de poids sur les fiches techniques des motos. C’est la question des masses suspendues qui va être primordiale.  La différence se joue entre moteur 4 temps et moteur 2 temps. Le haut moteur du 4 temps est bien plus lourd que celui du 2 temps, et il est placé plus haut dans la moto. C’est pour ça que les 2 temps sont réputés plus légers, alors que sur la balance l’écart de poids entre un 300 2 temps et un 250 4 temps est très faible. 

Pour moi, la cylindrée la plus facile à conduire est un 250 2 temps. Il ne faut pas avoir peur du 2 temps même si vous n’en avez jamais conduit. La prise en main est très rapide. Ce sont des motos très fines, faciles à piloter, faciles à relever. Les 250 ont juste le couple nécessaire pour débuter, et la puissance à haut régime reste maîtrisable. Ces motos demandent moins d’entretien que les 4 temps et la mécanique moteur est plus accessible.Je dois avouer que c’est ma cylindrée favorite pour la compétition.

La meilleure marque de moto d’enduro

Vous rencontrerez des personnes qui ne jurent que par les Japonaises comme Honda et Yamaha avec leurs cadres périmétriques en aluminium. Vous pourrez retrouver la même technologie chez TM (une marque italienne motorisée par Rotax), avec des moteurs hyper puissants. 

Si vous aimez la puissance à un bas prix, foncez sur 

  • une Sherco : made in France avec un gros plus : le démarreur électrique intégré au moteur) ; 
  • une Beta, LA marque aux prix attractifs ;
  • ou une GasGas avant rachat par le groupe KTM. 

Toutes les motos produites après 2014, quel que soit le constructeur, proposent des prestations équivalentes. Il y aura toujours un anti-KTM qui vous dira que ça ne vaut rien si l’on ne met pas 2000 € d’équipement ou un autre qui a déjà eu une mauvaise expérience avec telle ou telle marque. L’important c’est de trouver la moto qui vous plait pour débuter. Si elle ne convient pas, vous la revendrez ! 

Notre choix pour les motos que nous louons aux débutants lors de nos sessions depuis 2018 s’est porté sur des Husqvarna 250 TPI. Voici leurs principaux avantages :

  • faible consommation grâce à l’injection ;
  • graissage séparé ;
  • faible entretien moteur (une vidange de boite toutes les 15 heures est suffisante) ;
  • démarreur électrique intégré à l’intérieur du moteur et qui ne donne pas l’impression d’être une verrue sur l’allumage ;
  • disponibilité des pièces de rechange grâce aux nombreux revendeurs du groupe KTM.

Les vérifications avant l’achat de votre première moto enduro

Votre choix pour une première moto d’enduro sera conditionné par votre budget. Bien que vous n’ayez pas besoin du modèle dernier cri tout équipé KTM ou Husqvarna pour prendre du plaisir, ne négligez pas votre investissement ! La bonne affaire peut vite passer plus de temps au garage qu’en roulage. 

Si vous décidez de jeter votre dévolu sur une moto d’occasion pour commencer (ce que font la majorité des débutants en enduro), pensez à contrôler rigoureusement l’état mécanique général de la machine.

Les points mécaniques à surveiller lors de l’achat d’une moto d’enduro sont :

  • les consommables (plaquettes de frein avant et arrière, épaisseur des disques, état du kit chaine, pneus) ;
  • les jeux aux roulements (roues avant et arrière, colonne de direction, amortisseur, bras oscillant ;
  • le démarrage (à chaud comme à froid, au kick ou au démarreur électrique) ;
  • le moteur (bruit anormal, odeur prononcée, fuite légère) ;
  • l’état général des plastiques.

Bien souvent en enduro, les vendeurs changent les consommables et montent un kit plastique complet neuf pour aider à la vente. Attention cependant à ceux qui vous diront « y’a juste ça à faire, tout le reste est nickel ». S’il n’y avait que ça, pourquoi ça n’a pas été fait ? Vous pouvez retrouver la liste des points à contrôler avant d’acheter une moto enduro d’occasion ici.  

Conseil n°2 – Choisir son équipement complet de protection en enduro

L’équipement de protection d’enduro est indispensable à la pratique du tout terrain. C’est lui qui garantit la sécurité du motard. Les contraintes quant à l’achat de l’équipement de sécurité sont plus nombreuses qu’en motocross. Pensez à vérifier les tailles avant d’acheter. Si bien souvent, il est préférable de choisir des bottes d’une pointure supérieure, les protections proches du corps doivent être ajustées. Par exemple, le casque doit tenir les joues sans les comprimer. Tandis que les maillots doivent être lâches pour laisser passer les pare pierres.

L’équipement d’enduro réglementaire pour la pratique loisirs

Les enduristes sont soumis aux mêmes réglementations que les motards sur route. En effet, le Code de la route (ainsi que le Code rural) s’applique dans les chemins. En enduro, il faut donc porter un casque et des gants homologués présentant la norme CE, de moins de 5 ans, comme le rappelle l’article R431-1 du Code de la route. 

L’équipement obligatoire pour la pratique en compétition

Lorsque vous vous inscrirez à vos premières compétitions, ou à vos premiers stages de pilotage, vous devrez passer les contrôles administratifs et techniques. Ces deux contrôles permettent de contrôler la machine, mais pas seulement. Les organisateurs s’assurent ainsi que vous êtes bien titulaire d’une moto d’enduro à votre nom, homologuée et assurée qui respecte certains critères techniques. Mais ils contrôlent aussi que vous êtes bien titulaire du permis de conduire, de votre licence FFM ou UFOLEP et que vos équipements de protection de pilote sont homologués. Vous devrez ainsi vous présenter avec votre casque, votre protection dorsale ou pare-pierre homologuée par la fédération pour un contrôle strict.

Retrouvez la liste des gilets de protections autorisés par la FFM ici.

Sur un simple contrôle visuel, en plus du contrôle des casques, gants et gilets, votre formateur en stage ou bien les juges de course ne vous laisseront pas entrer sur le terrain s’il vous manque un de ces éléments :

  • bottes hautes d’au moins 30 centimètres ;
  • maillot à manche longue ;
  • pantalon ou combinaison ;
  • casque et masque à visière démontable.

Les équipements non obligatoires, mais fortement recommandés

« Ah bon ?! Les genouillères c’est indispensable ? » Combien de fois ai-je entendu cette phrase au départ de nos départs de rando ? Elles ne vous sauveront pas d’une rupture des ligaments croisés, contrairement aux orthèses (le top du top) qui limitent les mouvements latéraux, mais elles vous protégeront des jets de pierres, des branches qui remontent sous les roues, ou des chocs en cas de chute.

On ne peut que vous recommander de porter également une protection cervicale, dite neck brace, ou tout autre tour de cou qui limitera les mouvements de la tête en cas de fort impact.

Les gilets Airbag tout terrain font leur apparition depuis quelques mois. Ils sont désormais obligatoires pour participer au rallye Dakar. Ces protections sont encore en développement pour l’usage enduro et restent assez chers mais sont très efficaces, comme me l’ont confié certains pilotes que j’ai pu croiser qui ont participé à la course reine des rallyes.

Conseil n°3 – Le budget à consacrer pour commencer l’enduro

Le budget pour l’équipement du pilote

Le budget en enduro ne s’arrête pas à l’achat de la moto. Nous venons de le voir, l’équipement complet de protection des pilotes va demander un budget conséquent. Si vous achetez l’ensemble des équipements en neuf, sur des équipements de moyenne gamme, la facture va vite monter à 1000 €.

Quel budget consacrer à sa première moto enduro

Pour commencer, comme je le disais en début d’article, votre choix va sûrement se tourner vers une moto d’occasion. Le budget que vous y consacrerez est très important et va conditionner vos prochains weekends soit à mécaniquer à l’atelier, soit à rouler avec les potes !

En effet, même si vous avez bien vérifié tous les points lors de l’achat, on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. Pour limiter ces désagréments, d’expérience je dirais qu’au-dessus de 4500 € on commence à trouver des machines récentes (environ 5 ans) et en bon état (sans frais affichés à prévoir). Entre 3000 € et 4000 €, vous savez que vous aurez sûrement quelque chose à prévoir (distribution, jeu aux soupapes, piston, consommables).

On ne trouve quasiment plus de motos d’enduro neuves en dessous de 10 000 €. Le prix affiché est souvent juste en dessous de cette barre symbolique à 5 chiffres. Mais si vous ajoutez quelques pièces anodisées, des équipements racing, une ligne d’échappement ou tout ce qui pourrait vous faire plaisir, la facture peut vite monter. Tournez-vous vers une moto neuve si vous n’avez pas de limites de budget et que vous souhaitez rouler sans vous soucier de l’entretien

Les consommables, l’usure et l’entretien de la moto enduro

L’entretien d’une moto d’enduro doit se faire régulièrement. Il faut souvent changer les consommables. C’est un réel budget. Les entretiens se calculent plus en heure qu’en kilomètres. Une moto d’enduro roule en moyenne à 30 km/h. Pour vous donner une idée de la fréquence des entretiens, les constructeurs préconisent le gros entretien moteur (changement du piston et des segments, voire distribution et jeux aux soupapes pour les 4 temps) à 100 heures, c’est-à-dire l’équivalent de 3000 kilomètres parcourus. Même si la distance peut vous sembler énorme, ça peut vite arriver. Une rando représente une centaine de kilomètres par jour. Un kit chaine et des pneus tiendront environ 1000 kilomètres. L’usure de vos plaquettes, des disques, des roulements dépendra de la nature du terrain sur lequel vous roulez (boue, flaques, sable, poussière). 

Enfin, vous devrez être rigoureux sur vos vidanges, toutes les 15 heures en moyenne soit 450 kilomètres, donc 3 ou 4 sorties. Si vous faites tout faire en atelier, le budget peut vite exploser. Même en maîtrisant les coûts et en faisant soi-même l’entretien, les huiles et les pièces de rechange ont un coût !

 

Vous avez très envie de vous mettre à l’enduro, mais les contraintes et le budget vous laissent perplexe ? Venez randonner chez nous ! Location de moto, prêt d’équipement de sécurité complet, encadrement par un guide diplômé. Tout y est !

Posez-nous vos questions et réservez votre journée de rando enduro dès maintenant !